Quand on parle de féminisme, l’on doit avoir en tête les poèmes de Sappho, qui est l’un des pionniers de la valorisation de la femme dans la société. Puis, d'autres ont repris le flambeau et modernisé le concept. Pour comprendre, il est utile de revoir l’histoire du féminisme en France.
La révolution et les premières vagues du féminisme
L’histoire du féminisme prend ses sources dans un profond désir de prendre parti et jouer un rôle déterminant dans la vie de la société. Une de ces manifestations est l’Olympe de Gouges, qui est la proclamation des droits de la femme en 1748. Une des figures emblématiques est Postambule suivi par Thérésa Cabarus vers les années 1773, qui initie l’imaginaire collectif à l’éducation de la femme. À partir de 1830, les femmes se positionnent en groupement politique pour dénoncer leur assujettissement. Fouriéstiste et saint simoniens sont l’idéologie du moment. L’anarchie prend parti avec Louise Michel, prônant que la femme doit vivre par le travail. Floria Tristan vers 1803 lance l’émancipation de la femme. La Révolution française n’a fait que raffermir la position du féminisme. Au début de la première guerre, le mouvement se raffermit et atteint d'autres pays. Une de ces figures emblématique est Émily Davidson, qui par ses actions permettra l’acquisition du droit de vote en 1918. De 1906 à 1939 Madeleine Pelletier apporte un renouveau par ses idéaux et son intellect, car c’est l'une des premières femmes diplômées en psychiatrie de France. Son idée : le choix de la femme à l’avortement et la régulation des naissances.
En 1970, deuxième vague du féminisme français
Cette deuxième vague de l’histoire du féminisme est caractérisée par le mouvement en faveur de la liberté de la femme et de la possibilité de faire des études supérieures pour la femme. Une des figures emblématiques est Simone de Beauvoir, qui dissocie la mère de la femme. Le planning familial est créé. Il n’y a plus de lutte des classes, mais une lutte des sexes. Les femmes ont leur droit de vote et les partis politique les courtisent dans le but de se faire élire. Les femmes affirment leur choix de vie. Simone Veil valide la loi sur l’avortement en 1974.
Années 80, troisième vague du féminisme
Vers les années 1980, il existe deux formes de féministe, radical dans les pays anglo-saxons et réformistes en France. Une nouvelle forme concernant la sexualité intègre l'histoire du féminisme, se rattachant à la notion de genre. Le genre est vu comme un élément déterminant des relations publiques ou privées. L’idée de domination est alors conceptualisée selon Joan Scott, penseur américain. Cette domination est dite de l’homme. À partir de cette période, il ne suffit plus de se dire féministe, il faut se positionner aussi vis-à-vis du genre.